Il est 16h50 ce mardi 20 septembre, et les 200 élèves de sixième du collège Jean Rostand se pressent au portail, sourire aux lèvres. Mais que s’est-il passé cet après-midi ?
C’est le mot cohésion qui a résonné dans les couloirs du collège. Un collège apaisé, où les élèves viennent avec le sourire, se connaissent, s’entraident et se sentent bien, c’est ce que souhaite le personnel de l’établissement. Alors, ils et elles ont œuvré pour accueillir tout particulièrement les élèves de 6e, lors de ce moment de cohésion.
Après un pique-nique géant à côté du collège, les élèves ont été réparti.es dans des petits groupes pour participer à trois activités ludiques, artistiques, sportives, ou encore culinaires. Les adultes et quelques 3e se sont organisé·es pour accompagner les groupes et pour créer ces ateliers auxquels les élèves ont participé, tout au long de l’après-midi.
« C’est super de voir les élèves sous un autre jour », nous rapporte une enseignante. Et c’est bien cela qui nous importe : pouvoir créer un lien différent entre les adultes et les enfants au collège, que chacun·e puisse se découvrir autrement pour apprendre à se connaître.
Au milieu de l’après-midi, tout le monde s’est retrouvé dans la cour pour prendre un goûter offert par le Foyer Socio-Éducatif et préparé par les élèves, avant de finir les activités.
Et les retours sont positifs : « Mon fils est revenu enchanté », nous écrit une maman dès le lendemain. Dans la cour du collège, où un grand serpent à la craie a été réalisé mardi, les plus grands s’étonnent de cette journée dont parlent les 6e. « Mais qu’est ce que vous avez fait ?! Nous on n’avait pas ça les autres années… ». Voilà ce qu’ils ont entendu : « J’ai fait de la couture pour la première fois et j’ai adoré faire la poterie ; C’était drôle de voir les profs faire les activités avec nous ; J’ai rencontré une nouvelle copine en faisant du basket ; Je me suis fait des nouveaux amis. »
Nous espérons que cette journée de cohésion puisse avoir lieu à nouveau l’année prochaine, car enfants comme adultes, tout le monde en est revenu ravi.
Anouk LEDUC