En novembre 2022, plusieurs classes ont pu voir des films en salle, en version originale. Dans le cadre du festival du film allemand au cinéma Katorza, grâce au dispositif Collège au cinéma ou encore lors du Festival des 3 continents à Nantes. Ce dernier propose chaque année une sélection jeunes publics pour les collégiens, et la possibilité de rencontrer des professionnels.
Entre les 21 et 25 novembre, les classes de 4B et 4D se sont mêlées aux festivaliers, chacune pendant deux jours. L’occasion d’aborder « le cinéma autrement », grâce à la projection de films que nous avons rarement l’occasion de voir. Des fictions filmées en Inde, en Chine, au Japon… au rythme inhabituel pour des adolescents familiers des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Mme Rabu, professeure de français, a demandé à chacun.e de compléter son « carnet de festivalier » chaque demi-journée, avec des prises de notes sur les films vus et la transcriptions des entretiens menés auprès d’adultes présents (parmi les professionnels ou le public). Des élèves ont interviewé Jérôme Baron, le directeur artistique. La classe de 4B a pu échanger avec un réalisateur iranien, Hadi Mohaghegh, présent pour la compétition internationale avec son film Scent of wind, en première européenne. La classe de 4D a bénéficié de la présence du réalisateur Hirokazu Kore-eda (palme d’or 2018 avec Une affaire de famille). La responsable des publics scolaire, Hélène Loiseux, a fait une présentation de l’organisation du festival (historique, programmation, vitrine pour les réalisateurs sélectionnés, prix décernés, aide à la création…). De beaux moments de partage et d’ouverture sur le monde !
Quelques retours d’élèves :
– Les films étaient plutôt bien choisis. Tout le monde était très accueillant et disponible pour répondre à nos questions. (Romane)
– C’était sympa de parler à un réalisateur. On a eu la chance de découvrir ce festival ! (Zacharie)
– J’ai aimé L’hiver intérieur filmé au Cachemire, et aussi partager des avis sur le cinéma avec des inconnu.e.s. (Charline)
– Les moments à Cosmopolis nous ont permis de parler avec des personnes passionnées par le cinéma. (Perrine)
– On a voulu interroger un réalisateur… mais on s’est rendu compte qu’il fallait lui parler anglais ! (Gabin)