Lundi 13 mars, la classe de 5E a rencontré Hubert Ben Kemoun, à l’occasion du Prix Durance Ados qui « invite chaque année les collégiens à s’investir dans la lecture de fiction et à couronner, en toute liberté, leur roman de l’année. » Son roman Les Flamboyants fait partie de la sélection 2022-2023 pour le niveau cinquième.
La rencontre avait lieu à la librairie Durance à Nantes, les élèves avaient préparé de nombreuses questions en cours de français, avec Mme GERARD. En voici quelques-unes :
> D’où vous est venu l’idée d’être écrivain ?
Au collège, on écrivait des chansons, puis ensuite j’ai voulu écrire des histoires. Un auteur est quelqu’un qui a le pouvoir de transformer : la situation et les personnages ne sont jamais les mêmes au début et à la fin d’une histoire. Une transformation s’est opérée, qui nous a changé. Les mots ont un pouvoir : si vous êtes à l’aise avec les mots, vous aurez une meilleure vie plus tard !
> Où trouvez-vous votre inspiration ?
J’observe le monde qui m’entoure : les idées viennent du dehors. Plus tu es curieux, plus tu auras des idées. Par exemple, c’est un fait divers en Italie qui m’a inspiré pour écrire Ma mère la honte. Mais j’ai imaginé les personnages et le rôle positif de la fille.
> Pourquoi écrire pour la jeunesse ?
En littérature jeunesse, je suis obligé de raconter une histoire, et on termine toujours par une note d’espoir. Dans Les Flamboyants, il s’agit d’enfants dans un centre de soins, que j’appelle les « mal-à-dire »… et à la fin de l’histoire, il vont réussir à dire. C’est important de pouvoir exprimer ce que l’on sait, ce que l’on ressent…